Société de gilles de Naast \"Les sans rancune\"

Société de gilles de Naast \

Les origines du Gille - avant 1800

Au 17ème et au 18ème siècle, les Gilles, les Polichinelles et les Arlequins de la Commedia dell’Arte ont fourni à nos ancêtres des références culturelles qui les ont marquées. A cette époque, fleurissent les tréteaux dans les foires et dans les marchés. Les plaisanteries de représentation sont grossières et portent le nom de « cornages ». Le public, oublieux quelques instants des guerres, des rapines et des maladies, rit grassement. « Gilles » joue dans des farces sans valeur, aux côtés de Scaramouche et de Colombine, où il incarne un personnage niais, bossu et victime des railleries de tous. C’est celui-là que nos ancêtres avaient coutume de voir et d’entendre et Dieu sait si la Wallonie et le Nord de la France ont compté nombre de ces représentations : l’histoire le mentionne clairement.

Le "Gilles" ou gille appartenant au théâtre de la foire depuis 1640, introduit par l'acteur Gilles le Niais. Tantôt niais et poltron, tantôt dégourdi et railleur. Tout de blanc vêtu avec sarrau, barette sous le chapeau et collerette couvrant les épaules.

Dès le 18ème siècle, le déguisement de « Gille le Niais » est utilisé dans les bals et les fêtes diverses et vers 1844, une encyclopédie belge mentionne « qu’en temps de Carnaval, il y a partout des paillasses, des arlequins et des gilles. ».

Vers 1850, Paris connaît encore dans ses bals des gilles à barette et au bonnet haut garni de plumes de coq.



30/10/2010
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